David Jalbert s’est taillé une place de choix parmi les pianistes de la nouvelle génération: «À compter d’aujourd’hui, il faut ajouter le nom de David Jalbert au panthéon de nos grands interprètes» (l’Actualité). Lauréat de nombreux concours, il a été nommé trois fois aux Prix Juno et Triple Forte, le trio qu’il forme avec le violoniste Jasper Wood et le violoncelliste Yegor Dyachkov, vient de remporter un Prix Opus (le troisième pour David Jalbert) pour son premier album. David Jalbert accompagnera Appassionata dans une interprétation émouvante du Concerto pour piano No 23 de Mozart lors du concert du 21 mai prochain.

Que représente pour vous le  Concerto pour piano No 23 de Mozart?
Un sommet dans l’œuvre de Mozart. Sa grâce naturelle y rencontre une profondeur et une transcendance rares. L’effet magique qui s’en dégage me rappelle en fait le 4ème Concerto de Beethoven.

Comment avez-vous découvert le piano?
Par hasard. Mon père m’a demandé si je désirais apprendre le piano. Je ne savais pas ce qu’était un piano. J’ai dit oui.

Quelle est votre relation avec cet instrument?
En fait, je préfère la clarinette ; )

Avez-vous un rituel avant d’entrer en scène?
Oui: je pratique!

Quel est votre artiste/compositeur favori et pourquoi?
Ça change à chaque semaine: Strauss, pour la douceur de vivre; Ravel pour sa subtilité; Bach pour la perfection géométrique; Stravinsky pour le trip et la bonne humeur; les Beatles pour le reste!

Quelle autre forme d’art vous inspire particulièrement?
La littérature, depuis toujours, puis le cinéma et les arts visuels.

Selon vous, quel est le rôle de la musique?
La musique, c’est en fait la forme la plus tangible de spiritualité à laquelle nous avons accès. C’est un rôle terriblement important: la musique, c’est le trait d’union de l’humanité.